28 mars 2012

C'est pas mal, Date Limite

Due Date, film avec Robert Downey Jr. et Zack Galifianakis, par le réalisateur de Very Bad Trip, Todd Philipps, est bien meilleur que Very Bad Trip 2. Même le chien n'est pas trop énervant, ce qui est assez balèze.

Les gags sont souvent surprenants, souvent drôles. Et puis c'est le genre de road-movie qui fait défiler du paysage, d'Atlanta à Los Angeles. Tout ça va parfaitement avec les notes de piano sur le reflet des studios Warner au début du logo. Date Limite est un spot de pub pour Hollywood. La "due date" du film est celle de la naissance d'un acteur.

Je dis ça parce que Zack Galifianakis joue un type qui rêve de faire carrière à Hollywood. Alors le voyage initiatique, c'est certes pour Robert Downey Jr. qui-est-méchant-et-qui-devient-gentil, mais c'est surtout pour le personnage de Galifianakis, qui apprend le métier grâce à L'Acteur Hollywoodien Par Excellence qu'est Downey Jr. Une machine. Iron Man forever. On sent le type qui joue comme il va à l'usine - qui excelle comme on va à l'usine. C'est très impressionnant, très efficace. La mécanique du buddy movie tourne à plein régime. A la fin, quand Downey Jr. lance à Galifianakis un splendide "Welcome to Hollywood", c'est pas grave : on a juste l'impression de regarder la cérémonie d'ouverture des Oscars.

Camille.

P.S. : La vie est un long film de Todd Philips tranquille. Au début de Date Limite, il y a tout un gag sur Galifianakis qui prononce les mots à ne pas dire dans un avion. Pas plus tard que cette nuit, dans un vol en direction des terres de Very Bad Trip, il s'est passé ceci. Hahah.

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